Bouillon de Culture

Bouillon de culture : juillet 2015

09:00

Le mois de juillet touche à sa fin et comme je vous l'avais promis dans l'article qui fêtait l'anniversaire du blog, voici ce que j'ai découvert tout au long du mois. 


Vice versa

Un Pixar au cinéma est toujours un petit évènement en soi. Sortie le 17 juin, je n'ai pu le voir qu'au début de ce mois-ci. L'histoire vous la connaissez sans doute, c'est celle de Riley, une adorable petite fille de 11 ans et de ses émotions présentes dans sa tête : Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur. Un film d'animation qui est très enfantin dans ses images et ses thèmes mais qui va réussir à toucher tous les enfants qui sommeillent encore en nous. Rire et émotion garantis !!




Blackfish, l'orque tueuse

Dans un tout autre registre que Pixar, je vous présente aujourd'hui "Blackfish, l'orque tueuse". C'est un peu par hasard que je suis tombée sur ce documentaire en parcourant l'internet un soir. Si je ne suis pas friande de ce genre cinématographique j'ai été scotchée par ce que j'ai pu voir dans celui-ci. 
"Blackfish" traite du sujet des orques en captivité dans le parc aquatique américain SeaWorld en partant du postulat que la captivité provoque des psychoses chez ces grands animaux marins. Le film est centré sur une orque en particulier : Tilikum, un mâle très imposant et responsable de la mort de trois personnes. 
Un documentaire choc avec des images qui peuvent choquer les plus sensibles mais un documentaire certainement très nécessaire pour la cause animale. Des images et un sujet qui ne laisseront personne indifférent. 



Sense8

Depuis plusieurs mois maintenant j'ai un petit rituel le lundi soir avec mon copain et des amis : on se fait une bonne bouffe devant une émission ou une série. Ça a d'abord commencé avec Top Chef, puis nous avons basculé sur "Game of Thrones". Lorsque GoT s'est terminé il a fallu alors pensé à trouver autre chose à regarder pour maintenir nos soirées du lundi à flot. Nous nous sommes donc tournés vers la série des frères et soeurs Wachowski (les créateurs de Matrix) : "Sense8". 
L'histoire : ils sont huit à travers le monde, il n'ont pas de lien de parenté et ne se connaissent pas et pourtant après un évènement assez inexplicable ils se retrouvent tous liés les uns aux autres.
Je préfère ne pas en dire plus pour le moment d'autant plus que nous n'avons pas terminé la saison pour le moment mais j'aime beaucoup ce que je découvre pour l'instant. Même si il a fallu quelques épisodes pour vraiment mettre en place l'intrigue je trouve la série très bien construite et très haletante. On se retrouve le mois prochain pour que je vous donne mon avis final. 



Unreal

Pour rester dans la thématique de la série, j'ai commencé de mon côté la série "Unreal". Le principe est simple, nous suivons le personnage de Rachel, une jeune coach qui motive les candidats et candidates d'une émission de télé-réalité de type "Bachelor". Une série qui vient tout en subtilité montrer l'envers du décor d'une télé-réalité, sans jugement et sans condamnation. Juste des faits monrtés qui laisse aux téléspectateurs le soin de se faire sa propre idée. 
Si les premiers épisodes m'ont beaucoup plu, je reste un peu sur ma faim concernant la fin de saison qui approche et que je n'ai toujours pas vu. Ce n'est pas la série du siècle mais pour l'été ça convient parfaitement !



Tokyo Fiancée

J'aurai aimé faire un article à part entière pour pouvoir comparer ce film avec le livre d'origine mais mes souvenirs concernant ce dernier étaient trop lointain. 
"Tokyo Fiancée" est l'adaptation du livre autobiographique "Ni d'Eve, ni d'Adam" d'Amélie Nothomb. Une histoire dans laquelle Amélie, jeune belge de 20 ans, retourne au Japon dans l'espoir de devenir une vraie japonaise. Elle rencontre Rinri, un japonais de son âge et fou de la culture française.
J'ai beaucoup aimé cette adaptation malgré quelques longueurs. Je ne me souvenais plus vraiment du livre mais j'ai été heureuse de retrouver quelques passages qui m'avaient marqué durant ma lecture. La fin en revanche m'a beaucoup surprise avec un dénouement d'actualité assez surprenant. Je ne vous en dit pas plus et je vous recommande chaudement ce livre et ce film !




Voila c'est tout pour aujourd'hui. N'hésitez pas à me dire si ce type d'articles vous plait. Pour ma part j'aime beaucoup vous partager d'autres choses que les livres de temps en temps. Je referai un autre article à la fin du mois prochain. 
Et vous ? Qu'avez-vous découvert ces dernières semaines et que vous aimeriez partager ? 

Américain

Harley Quinn, tome 1 : Complètement marteau de Amanda Conner et Jimmy Palmiotti

16:47

Je n'ai absolument aucune expérience en matière de comics de super héros. Alors ok, j'ai lu les deux tomes de Hero Corp, mais plus parce que je suis une fangirl de Simon Astier que par véritable intérêt pour les super-héros. Même si j'aime beaucoup les voir au cinéma, il est vrai que je ne me suis jamais vraiment intéressée à leur vie sur papier. Et puis il y a quelques jours, tout a basculé. Comme beaucoup de personnes sur l'internet je suis tombée amoureuse de la bande annonce du prochain film de super-vilains : Suicide Squad. Et parmi tous les personnages présentés dans ce trailer je suis tombée sous le charme d'Harley Quinn. Mais si, Harley Quinn ! La fiancée du Joker. Bref, après quelques recherches sur internet et une bonne dizaine de visionnage de la bande annonce j'ai voulu en savoir plus sur ce personnage et je suis tombée sur un comic tout juste sorti en France. 


De quoi ça parle ?

Harley Quinn se retrouve propriétaire d'un immeuble suite à l'héritage d'un de ses anciens patients. Entre la gestion de la propriété, son club de roller, son métier de thérapeute et le fait que sa tête soit mise à prix, le quotidien de la belle est loin d'être des plus tranquilles. 



Alors autant vous l'annoncer tout de suite, la couverture de ce comic est très mensongère. Le Joker ne fait pas partie des personnages de cette histoire, même si il est évoqué plusieurs fois.

C'est donc avec ce comic que je me lance pour la toute première fois dans le monde des super-héros... ou devrais-je dire des super-vilains. Je ne connaissais rien du personnages d'Harley Quinn à part ce que j'ai pu trouver sur la page wikipedia. 
Si je ne me suis pas lancée plus tôt dans la lecture des comics c'est avant tout parce qu'il y a tellement de volumes, de tomes, de séries et de timeline différentes qu'il est impossible pour une néophyte de savoir par où commencer. Aussi en achetant cette bande dessinée là j'ai eu un peu peur de me lancer dans quelques choses en ne comprenant que la moitié de l'histoire. Et bien il s'avère que non. L'histoire est très simple à comprendre et parmi les toutes dernière pages on a le droit à un chapitre bonus sur les origines d'Harley Quinn. 

Mais au lieu de vous parler de la fin commençons d'abord par le prologue de cette bande dessinée, ma toute première rencontre avec Harley. Un prologue complètement délirant qui brise le quatrième mur. Un prologue dans lequel le personnage d'Harley Quinn décide qui va la dessiner pour ce premier comique en son honneur. 
Mais suite à ce prologue nous entrons dans le vif du sujet. Une histoire qui se déroule en quelques gros chapitres dans lesquels nous suivons les péripéties d'Harley Quinn. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé découvrir. Fascinante, drôle, inquiétante et même très touchante, je me suis laissée emportée au fil des pages pour ressortir enchantée de ma lecture !


En bref :

Pour une première expérience dans les comics je ne regrette pas ce choix. Le récit est drôle, dynamique, plein de rebondissements. J'ai hâte de lire le tome 2 et je réfléchis déjà à mes prochains achats en matières de comics (et surtout de super vilains)


Puis voici donc la fameuse bande annonce de Suicide Squad, au cas où vous ne l'auriez encore pas vu !

Américain

Les suprèmes de Edward Kelsey Moore

15:00

J'ai un petit peu délaissé le blog ces derniers jours. Ou du moins je ne suis pas totalement à jour parmi mes chroniques. Car avant de lire "Demain est un autre jour" pour ma lecture commune (ici), j'ai lu un super livre qu'il faut absolument que je vous présente ! 

De quoi ça parle ?

Odette, Clarice et Barbara Jean sont trois quinquagénaires. Elles se sont rencontrées à la fin des années 60 et ne se sont jamais quittées. Depuis on les appelle "les Suprêmes", en hommage au célèbre groupe des années 70. Tous les dimanches, ces trois femmes que la vie n'a pas épargné se retrouvent avec leurs maris au restaurant. Et quand ces messieurs parlent foot et voitures, les trois amies échangent leur stratégies de survie, entre rire et larmes. 


Je ne lis pas très souvent des romans contemporains, mais lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à deux livres que j'ai vraiment aimé : "Les Débutantes" et "La couleur des sentiments". Et il se trouve que j'ai plutôt eu du flair sur ce côté-là puisque ce livre me rappelle énormément ces deux titres.

Les Suprêmes c'est avant tout trois personnages hauts en couleurs. Odette, la vaillante qui soigne son cancer à coup de marijuana tout en discutant avec sa défunte mère et quelques autres fantômes. Clarice ou la patience incarnées, qui a du mal à se séparer de son mari infidèle et Barbara Jean, sexy en diable mais dont le parcours de vie est jonché de drames.
Et c'est dans ces personnages que le livre tire sa plus grande force. Des caractères forts et très attachants que j'ai aimé suivre tout au long de ces pages. C'est un livre qui est parfait pour l'été, une histoire qui se lit vite et qui sait nous transporter dans tout un tas d'émotions. J'ai ri mais j'ai aussi été très touchées par ces histoires. C'est un véritable hymne à l'amitié que nous offre ce bouquin et je suis très heureuse de l'avoir acheté un peu par hasard.


En bref :

Une lecture contemporaine riche en émotion, portée par des personnages plein de charmes. 

Américain

La trilogie "Les 100" de Kass Morgan

17:30

Comme beaucoup d'entre vous je regarde beaucoup de séries. Et sûrement comme vous ma période préférée de l'année se situe entre avril et juin, période à laquelle la nouvelle saison de Game of Thrones est diffusée au Etats-Unis. Le reste de l'année est bien vide et je suis toujours à la recherche d'une bonne série pour m'aider à patienter entre deux saisons de GoT. L'hiver dernier je suis tombée sur "Les 100", une série de sciences fiction visant un public plutôt adolescent. J'ai immédiatement accroché et parmi mes lectures de l'été j'ai décidé de me procurer les livres qui ont inspiré la série en attendant de découvrir la prochaine saison.

De quoi ça parle ?

Une apocalypse nucléaire a ravagé la Terre et seule une poignée d'hommes et de femmes ont pu s'enfuir dans une station orbitale pour survivre. Trois cents ans après la station vient à manquer d'oxygène et le Conseil décide alors d'envoyer 100 délinquants juvéniles sur Terre afin de constater si l'air est de nouveau viable. 


Avant de commencer à parler des livres, un petit en ce qui concerne la série car je vais difficilement pouvoir parler des livres sans faire de comparatifs avec la série. J'ai dévoré les deux premières saisons en un rien de temps. Si au départ les premiers épisodes m'ont paru truffés de tous les lieux communs de la littérature Young Adult (triangle amoureux, intrigues plus ou moins insipides...), je dois dire que j'ai assisté à une véritable évolution au fil des épisodes et des saisons en découvrant une série avec une intrigue plus que sérieuse et des personnages forts et très très très attachants. 

Il y a maintenant une quinzaine de jours à peu près j'ai commencé le premier tome de cette trilogie et quelle ne fut pas ma frustration quand j'ai découvert une qualité d'écriture très mauvaise. Alors... Je ne sais pas si c'est imputable à un défaut de traduction ou si l'écriture originale était à la base mauvaise mais j'ai eu énormément de mal à aimer ces constructions de phrases très systématiques (sujet+verbe+COD et basta). Le récit est raconté à la troisième personne et au présent, un parti pris pour lequel je me suis assez deshabituée depuis mes dernières lectures. Le premier tome a du coup été un calvaire à lire pour moi. Toutefois au fil des tomes et parce que le traducteur changeait aussi je me suis habituée et j'ai finit par dévorer le tome 2 et 3 en un rien de temps. 



Le premier gros changement par rapport à la série c'est bien sur les personnages. Beaucoup de divergences entre les deux médias : des personnages qui existent, d'autres qui n'existent pas, d'autres qui vivent plus longtemps que dans la série. Bref, j'ai du m'adapter à un tout nouveau panel même si les personnages du livres sont beaucoup moins nombreux que dans la série. Parmi les personnages inédits du livre il y a Glass. Glass n'existe pas dans la série et ce n'est pas dommage étant donné que j'ai détesté ce personnage du début à la fin. Pour les visages plus connu j'ai du les redécouvrir avec une toute autre personnalité et des rapports interpersonnels bien différents de ce que j'ai eu l'habitude de voir. 

En dernier lieu l'histoire des livres est totalement différente que celle des livres. Même si le point de départ est le même j'ai trouvé moins d'enjeux dans ces livres. Des personnages beaucoup trop bisounours à mon goûts et des retournements de situations pas assez dramatiques pour moi (oui j'aime le drama). Finalement le troisième tome se termine avec des points encore peu inexplorés eu point que je me suis demandée si il allait exister un quatrième tome (mais je ne crois pas). 


En bref :

La trilogie originale m'a paru beaucoup moins palpitante que la série. Pourtant j'ai quand même passé un bon moment de lecture en considérant ces livres comme une histoire parallèle avec les personnages que j'ai déjà connu dans une série. Je reste quand même beaucoup plus fan de la série, beaucoup plus adulte là où les livres n'ont finalement pas su dépasser le public originellement visé. 

Américain

Demain est un autre jour de Lori Nelson Spielman

15:00

Au tout début de l'année je faisais l'expérience de la lecture commune avec Chibi pour le livre "Des fleurs pour Algernon" dans l'une de mes toutes premières lectures de l'année. Aujourd'hui, dans les heures les plus chaudes de l'été, je vous retrouve avec une lecture commune que j'ai faite avec Noémie du blog Les Chroniques d'Holly avec un livre idéal pour l'été. 


De quoi ça parle ?

Brett est une jeune femme de 34 ans qui fait face à la mort toute récente de sa mère. Accablée par le chagrin elle s'apprête toutefois à reprendre les rênes de l'entreprise cosmétique familiale. Mais avant de mourir, la mère de Brett avait un tout autre projet pour sa fille : réaliser une liste de souhaits que Brett a établit à l'âge de 14 ans. A ce moment-là alors Brett pourra espérer toucher l'héritage...

Si vous suivez mon blog depuis un moment alors vous avez du deviner que je ne suis pas une grande adepte de la chick-lit. Pourtant de temps en temps j'aime bien sortir de ma zone de confort littéraire et choisir un livre parmi tant d'autres en librairie. 

L'avantage de ce livre (et de la chick-lit en général) est que les péripéties s'enchaînent avec une telle rapidité qu'on voit les pages défiler sans vraiment sans rendre compte. Et quand je fermais le livre je dois avouer que je pensais au moment où j'allais de nouveau l'ouvrir pour pouvoir continuer ma lecture. 

On retrouve donc Brett (Dieu que ce prénom est laid !), une jeune femme que la vie a bien gâtée et qui va se retrouver du jour au lendemain sans les millions de dollars qu'elle avait espérée. Pire encore, elle va devoir remplir les objectifs de son moi du passé : une jeune adolescente pleine de rêves et d'illusions. Pour l'accompagner dans ses nouveaux objectifs de vie elle va pouvoir compter sur Brad, un jeune avocat employé par sa mère. 
J'ai eu beaucoup de mal à aimer Brett. Même si je reconnais qu'elle a une évolution évidente à travers l'histoire, je n'ai pas aimé sa personnalité excessive. Brett est un personnage qui s'emballe pour tout ce qui se présente dans sa vie. Il n'y a pas beaucoup de place pour la nuance. Pour vous donner un exemple sans trop vous révéler l'histoire : à chaque objectif rempli, l'avocat Brad remet à Brett une lettre de sa mère et à chaque lecture Brett fond en larme, systématiquement. Une réaction logique quand on perd un être cher mais qui perd sa force au fil des 400 pages du roman. 

Elizabeth, la mère de Brett est aussi le personnage central de ce livre. Ce qui m'a tout autant dérangée. Très présente au travers des lettres qu'elle destine à sa fille. Elle se révèle être un personnage bien vivant dans le récit mais ses irruptions m'ont beaucoup gênée. J'ai eu l'impression très désagréable que Brett n'arrivait pas à mener sa vie comme elle l'entendait, qu'aucun libre arbitre ne lui était accordé et que tout arrivait selon le bon vouloir de sa maman. Ce qui est plutôt gênant quand le but de ce livre est de nous montrer un personnage qui sait s'affranchir de ce qu'on attend d'elle pour mener sa propre vie. 

Le principe de l'histoire me plaisait pas mal, mais j'ai quand même eu du mal avec tout l'optimisme qui déborde de cette histoire. Non pas que je sois une personne défaitiste dans la vie de tous les jours mais Brett traverse des épisodes difficiles et s'en sort toujours pour en tirer quelque chose de souvent trop positif pour la situation. L'ambiance de ce livre est trop guimauve à mon goût et je pense qu'on peut écrire une bonne comédie avec une dose de drama (un vrai drama hein, pas un drama qui se trouve magnifié trois pages après comme c'est le cas ici). 


En bref :

Je sors assez mitigée de cette lecture, en grande partie parce que je n'ai pas su aimer Brett et sa mère. Mais il se lit vite et sans se prendre la tête. C'est une lecture idéale pour l'été et je pense que ça plaira à beaucoup de monde ! C'est le cas de Noémie qui a lu le livre en même temps que moi et qui a un avis bien différent du mien. N'oubliez pas d'aller voir sa chronique ici

Auteur Masculin

La page blanche de Pénélope Bagieu et Boulet

17:30

Il y a une dizaine de jours, je vous parlais encore de Boulet et de tout mon amour pour son travail. Aujourd'hui nous revenons avec lui, mais il n'est pas tout seul, il s'agit de vous présenter sa collaboration avec Pénélope Bagieu pour "La page blanche"


De quoi ça parle ?

Une jeune femme se "réveille" sur un banc sans savoir comment elle est arrivée ici ni qui elle est. Au fil de ce qu'elle trouve dans son sac, elle va tenter de percer le secret de son amnésie et son identité.


Rares sont les livres (et les bandes dessinées en l'occurrence) qui me restent en tête une fois la lecture terminée. J'ai mis moins d'une heure pour lire "La page blanche", mais cette histoire m'est restée  à l'esprit les jours qui ont suivi. C'est une histoire qui semble très simple et j'ai presque failli être déçue une fois le livre refermé. Pourtant cela fait maintenant bien une dizaine de jours que j'ai terminé ce livre et il me reste encore pas mal en tête. La fin un peu déconcertante m'a finalement beaucoup plu. J'ai aimé cette espèce de fin un peu ouverte et le message qui s'en dégageait. 

Pour cette collaboration, Pénélope Bagieu est au dessin alors que Boulet est au scénario. Un style graphique très girly que j'aime assez bien (même si je préfère le coup de crayon de Boulet), des choix cde couleurs qui savent donner les bonnes ambiances. Bref, une univers dans lequel j'ai aimé passer du temps. Pour ce qui est du scénario j'ai reconnu par moment la patte de Boulet dans ce qui est du traitement scientifique de la mémoire et des petites piques lancées aux libraires. L'histoire certes simple ne manque pas de détails pour se sentir immédiatement dans une totale empathie avec les personnages. 


En bref :

Une bande dessinée très belle mais la fin risque d'en déconcerter certains !